Pourquoi cette réalisation ?
Nous avons enfin le plaisir de vivre en maison, mais quand on choisit "l'ancien" il y a toujours quelques ajustements à faire...
Comme par exemple notre portail qui mérite un petit lifting.
L'idée :
Essayer de le sauver étant donné son état sain alors qu'il souffle 45 bougies.
Et en attendant de le remplacer pour un portail coulissant et automatique.
Les matériaux utilisés :
J'ai utilisé :
- des gonds à souder M16 que vous pourrez trouver chez Bricozor (auncun sponsoring malheureusement) qui sont les meilleurs qualité/prix que j'ai pu trouver sur le marché.
- des chûtes de fer plat, de la tôle et du rond Ø10.
L'étude :
Pas vraiment d'étude ici, l'idée de départ est le changement du mode d'ouverture qui n'est pas optimal par un système avec des gonds à souder.
La fabrication :
Avant de commencer, il est intéressant de faire un petit état des lieux.
On voit donc deux pivots mécanique plutôt grossiers, celui :
- du bas un rond enfoncé en terre dans un autre rond,
- du haut toujours un rond associé à une bague "foireuse" montée sur une tige filettée attaché au potau.
Bon allez c'est parti, on commence par faire un test de présentation du gond sur un ouvrant pour voir ce que ça peut donner.
Allez c'est parti, on commence par découper de petites plaquettes qui serviront de support pour les poteaux.
Au passage, j'utilise un petit découpeur plasma (chinois) qui fait le job ici. Ce genre de matériel permet de faire de bonnes économies sur les disques de découpe.
On pointe le gond sur sa plaquette, au passage remarquez que j'ai au préalable percé les trous de fixation.
C'est plus simple de le faire avant avec l'aide de la perceuse sur colonne.
Et on répète l'opération :
Petit test à blanc pour voir si c'est toujours OK au niveau de l'assemblage.
On peut donc souder l'autre partie du gond sur l'un des ouvrants du portail.
C'est le moment de supprimer les ronds qui permettaient le pivot, en prenant soin de les reboucher avec un petit bout de faire plat.
Et voilà le résultat ! Pas trop mal non ?
Alors, les poteaux, ici j'ai longuement hésité sur la manière de procéder : combien de point de fixation, disposition verticale ou horizontale des perçages...
Ma crainte ici, c'est que je ne voulais pas me retrouver avec un poteau fissuré en deux lors du perçage.
Je ne voulais pas non plus tomber sur un renfort métallique.
J'ai donc opté pour l'utilisation de deux tiges filetées placées à la verticale.
Pour le scellement, j'ai utilisé un scellement chimique. Je n'avais jamais eu l'occasion d'en utiliser jusque là. J'adore ce truc, c'est super efficace !
Une fois peint et visser, je trouve le résultat satisfaisant.
Petit contretemps, lors d'une tentative de montage, je me suis aperçu que le bas des ouvrants touchait le sol lors de son ouverture.
Pour y remédier, j'ai donc enlevé un bon 10 mm au niveau des extrémités.
Et soudé un bon morceau de fer plat !
Une fois terminée.
Passons au système d'encrage au sol. Celui existant était vraiment trop petit. Et de plus, je n'aime pas trop me plier en quatre après une journée de travail pour fermer le portail.
J'ai donc décidé de le refaire complètement. C'est, je pense, l'étape la plus intéressante de cette réalisation.
Le fonctionnement n'est pas si évident à comprendre, il faut une fois fermée que la barrière ne puisse pas s'ouvrir (même de l'intérieur).
Personnellement, j'ai en vu beaucoup qui ont fait eux-même et qui n'avaient pas compris qu'en levant la tige cela permet d'ouvrir de l'intérieur leur barrière.
J'ai plié un rond de fer et percé deux morceaux de fer plat.
Ici quelques photos pour comprendre le système.
Voilà le résultat presque terminé. Notez ici le système de buté en haut de la tige et l'ergot en bas.
Ne restait plus qu'à ajouter encore deux petits morceaux pour finaliser le système.
Ici en position haute, cela permet que la tige reste dans son logement lors de son ouverture.
Et celui du bas en combinaison avec la plaque permet d'empêcher l'ouverture quand le portail est verrouillé à clef.
Notez ici l'ancien système.
Et voilà le résultat ! Plutôt pas mal...
Et une autre vue. Remarquez que j'ai dû refaire un nouveau trou dans le sol pour l'arrêt.
En position ouverte :
Les problèmes rencontrés :
Juste le contretemps des ouvrants qui touchaient le sol lors de l'ouverture.
En conclusion :
Cette réalisation s'est bien passée. j'ai appris plein de trucs (système de fermeture, scellement chimique).
Juste une petite crainte lors du perçage des poteaux, beaucoup de personnes sur les forums témoignent de leur mésaventure lors d'un perçage dans un matériaux parfois fragile.
Une belle réussite je pense.
J'espère que cela vous à plu.
Chewby